Cheikh DIBA, ministre des finances et du budget du Sénégal
Le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2025-2027 indique que les ressources budgétaires globales sont projetées à 5 677,7 milliards FCFA en 2025 en progression de 15,5% comparativement au montant révisé de l’année 2024.
Sur la période 2025-2027, les ressources devraient se maintenir sur une tendance haussière avec un taux moyen de progression de 19%. La pression fiscale devrait se situer en moyenne à 21,2% sur la période sous-revue contre une prévision de 20,1% en 2024.
Le DPBEP note qu’en 2025, les dépenses totales, programmées à 6 390,2 milliards FCFA, s’inscriraient ainsi en hausse de 8,7% comparativement au montant révisé de 2024. Les investissements globaux devraient ressortir à 1 811,5 milliards FCFA (dont 1 087,1 milliards FCFA sur ressources internes et 724,4 milliards FCFA sur ressources externes).
Pour rappel, le DPBEP sert de référence à l’élaboration de la loi de finances de l’année à venir dont il définit les orientations, le niveau global des recettes attendues et des dépenses projetées sur la base de l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale.
Au Sénégal, il porte sur une période triennale glissante, ajustée annuellement et fait l’objet du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) qui doit se tenir au plus tard le 30 juin de chaque année à l’Assemblée nationale.
A propos de la situation économique au niveau international, le DPBEP précise que selon les perspectives établies par le Fonds monétaire international (FMI) en avril dernier, s’annonce un peu plus optimiste que celle de la fin de l’année 2023, avec une reprise lente et légère de l’activité économique, reflétée par un taux de croissance de 3,2% en 2023 taux attendu au même niveau en 2024 et 2025 avec, toutefois, des disparités régionales.
Ainsi, selon le DPBEP, les prévisions pour l’Afrique sub-Saharienne portent sur des taux de croissance de 3,4% en 2023, 3,8% en 2024 et 4% en 2025.
Idrissa GUEYE