La Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars en guise de soutien au Sénégal pour l’amélioration des services d’assainissement gérés en toute sécurité et des ressources en eau dans les zones prioritaires en matière de sécurité hydrique, le vendredi 21 juin 2024. D’après le communiqué de l’Institution financière, il s’agit de la première phase du Programme intégré de sécurité de l’eau et de l’assainissement au Sénégal (PISEA). L’objectif visé est l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que le renforcement de la résilience aux risques d’inondations et de sécheresses. Le projet est financé par l’Association internationale de développement (IDA).
La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, Keiko Miwa indique que la phase initiale du Programme va profiter à 600.000 habitants du Grand Dakar par la mise à disposition de services d’assainissement faibles. A l’échelle nationale, 7 millions de Sénégalais dont 3.000 agriculteurs vont en bénéficier, précise-t-elle. Le système hydraulique du Lac de Guiers sera aussi améliorée.
Les fonds alloués seront également consacrés à l’extension des services d’assainissement collectifs de Dakar Est et à la promotion de la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation.
D’après le chargé du projet à la Banque mondiale, Stéphane Nahan, la conception et la construction de systèmes d’égouts couvrant une partie des communes de Pikine et de Guédiawaye, et une station d’épuration à boues activées équipée d’un système de traitement tertiaire sont prévues.
Echelonné sur 10 ans, le financement global du PISEA est de 800 millions de dollars.