Le budget alloué au secteur de l’élevage pour l’année 2024 s’élèvera à 15 115 167 911 F CFA. Notons que la mise en marche des produits animaux, la santé animale et la santé publique vétérinaire, le pilotage, la gestion et la coordination administrative sont les principaux programmes qui se sont partagés les crédits alloués au ministère de l’élevage et des productions animales.
A propos de ces programmes, Daouda Dia, le ministre de l’élevage et des productions animales a fait remarquer qu’en application des réformes introduites en matière de gestion des finances publiques que quatre programmes budgétaires ont été retenus dans le document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD) du ministère de l’élevage et des productions animales.
« Ces programmes sont le programme : productions animales, le programme santé animale et santé publique vétérinaire, le programme : mise en marché des produits animaux et le programme support commun à tous les ministères et le programme pilotage, gestion et coordination administrative », a énuméré le ministre.
Lors de son passage devant les députés pour le vote du budget de son département, il a saisi l’occasion pour revenir largement sur le rôle que joue l’activité de l’élevage dans l’économie sénégalaise et la sécurité alimentaire de notre pays.
« L’élevage est une activité phare de nos populations, avec près de 30% des ménages qui le pratiquent. En effet, l’élevage constitue une part importante de leurs moyens d’existence, leur assurant des opportunités d’emploi et de revenus et contribue au renforcement de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle », a relevé Daouda Dia.
Le ministre estime que c’est un secteur, qui joue un rôle socio-économique de premier plan, avec une contribution, en 2022, estimée à 25,2% de la valeur ajoutée du secteur primaire et à 3,9% du PIB selon la DPEE.
Il est en outre revenu sur les principales réalisations obtenues en 2023 par son département, avec le concours de l’ensemble des acteurs de l’Elevage.
« Sur la Filière Lait, 1270 génisses gestantes à haut potentiel génétique ont été importées et mises à la disposition des exploitations laitières bénéficiaires à un prix subventionné à hauteur de 50% dans le cadre d’un partenariat entre son département, le ministère des finances et du budget (MFB) et l’Association nationale pour l’Intensification de la Production laitière (ANIPL) », a-t-il rappelé.
En plus de ces génisses, il a aussi évoqué les 300 chèvres et 48 ovins de race exotique à haut potentiel génétique, qui ont été acquis et 1 375 vaches inséminées à travers le centre national d’amélioration génétique (CNAG) et le Projet de Développement durable des exploitations pastorales du sahel (PDEPS).
Pour la filière bétail-viande rouge, Daouda Dia a annoncé que, suite au succès du programme d’introduction d’animaux laitiers à haut potentiel, 312 géniteurs de race Guzerat ont été importés dans le cadre d’un partenariat entre son ministère, le ministère des finances et du budget et le groupement des éleveurs pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES).
« Les animaux sont cédés à un prix subventionné à hauteur de 50%, conformément aux instructions du Chef de l’Etat », a dit le ministre de l’élevage et des productions animales, non sans signaler que 331 géniteurs ovins ladoum et touabire ont été acquis, notamment en appui à l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons phase2 (IMAM2) et aux Organisations professionnelles d’élevage, pendant que 1 600 petits ruminants ont été acquis dans le cadre du PADAER2.
Idrissa GUEYE