Lagos entre dans le top 100 des villes du monde ayant les meilleurs écosystèmes pour les start-up (StartupBlink)

Avec l’accélération de la transformation numérique, de plus en plus de start-up voient le jour en Afrique. L’un des facteurs principaux de la réussite de ces sociétés est l’écosystème dans lequel elles se développent.

La ville de Lagos dispose du meilleur écosystème pour les start-up en Afrique. C’est ce qu’a révélé l’édition 2022 du « Global Startup Ecosystem Index » de StartupBlink, qui classe les écosystèmes de start-up de 1 000 villes et de 100 pays à travers le monde. Dans cet index, Lagos se classe à la 81e position, soit un bond de 41 places par rapport à 2021. Ce qui en fait la première ville africaine à entrer dans le top 100 mondial.

Selon le rapport, Lagos doit son succès à son immense potentiel et à son dynamisme, avec des sociétés comme Jumia, Flutterwave, CredPal. La ville est classée 24e au niveau mondial dans le secteur de la Foodtech et 43e dans le commerce électronique et de la vente au détail. Le succès de Lagos propulse le Nigeria au 61e rang mondial. Ce qui en fait le pays le mieux classé en Afrique de l’Ouest, le deuxième en Afrique et le quatrième de la région Moyen-Orient et Afrique.

Cette progression de Lagos intervient alors que plusieurs autres villes nigérianes dotées d’écosystèmes à fort potentiel perdent leur dynamisme. Abuja a perdu 7 places pour se retrouver au 473e rang tandis qu’Ibadan en a perdu 308 pour se retrouver au 661e rang. En outre, certaines villes ont quitté le classement, faisant passer de 7 à 3 le nombre total de villes nigérianes dans le top 1000. Toutefois, il faut rappeler que les start-up nigérianes sont confrontées à certains défis majeurs tels que la pénurie d’options de financement et l’insuffisance de l’infrastructure Internet à haut débit.

StartupBlink recommande aux autorités nigérianes de « renforcer les autres écosystèmes, étant donné la taille du pays, et de pousser un écosystème de plus vers le top 200 ». « Le secteur public est en train de prendre conscience de l’énorme potentiel des start-up pour transformer l’économie nigériane, et alors que le Nigeria Startup Bill est en cours de discussion, on espère que le pays disposera enfin d’un cadre juridique clair pour développer ses écosystèmes », peut-on lire dans le rapport.

(Agence Ecofin)

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