La croissance du PIB de la Gambie est passée de 6,2% en 2019 à près de 2,4% en 2020, du fait des restrictions dues à la covid-19. Le pays a mis en place plusieurs réformes, afin de se relancer. Une initiative qui est en bonne voie, selon le FMI.
Le Fonds monétaire international (FMI) estime que la Gambie a fait des progrès en 2021, et prévoit l’octroi d’un financement de 7 millions de dollars au pays, d’ici le mois de juin prochain. L’information émane d’un communiqué de presse de l’institution publié le samedi 9 avril, sur son site Internet.
D’après le FMI, les réformes mises en place dans le cadre de la gestion des finances publiques et l’administration des recettes sont en bonne voie. Les autorités gambiennes ont respecté « tous les critères de performance quantitatifs et tous les objectifs indicatifs », malgré des difficultés telles que la pandémie de covid-19, fait savoir le communiqué.
« Les autorités gambiennes continuent de respecter leurs engagements en matière de transparence totale des dépenses liées à la covid-19 […] Des progrès notables ont également été réalisés dans le renforcement du cadre institutionnel des entreprises publiques, ainsi que dans l’administration des recettes et la gestion des finances publiques, notamment la politique de dépenses fiscales, la numérisation des systèmes de collecte des impôts et les processus de gestion du budget et de la dette », se réjouit le FMI.
Au titre des suggestions, l’institution de Bretton Woods a préconisé une gestion plus stricte de la politique monétaire, afin de faire face à l’inflation qui a atteint 8,3% en février dernier, et préserver la reprise économique. Le FMI prévoit par ailleurs, une croissance du PIB dans l’ordre des 5,6%, cette année. Elle devrait ensuite « se renforcer pour atteindre une moyenne annuelle de 6 % à moyen terme ».
L’un des piliers qui pourraient soutenir cette croissance économique reste le commerce. En effet, selon l’Observatoire de la complexité économique, entre 2018 et 2020, la Gambie a triplé ses revenus quant à ses exportations. De 119 millions de dollars en 2018, Banjul a atteint 357 millions de dollars, deux années plus tard.
(Agence Ecofin)