Le directeur général de la SEMIG SA, Mamadou Coulibaly en discussion avec le président de la CCIAG, Mamadou Baldé, lors de la visite du Marché d’intérêt national
La Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG SA) a accueilli la délégation de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG), le mardi 3 décembre 2024. Les visiteurs du jour ont fait le tour du laboratoire phytosanitaire à la gare en passant par les magasins, les chambres froides et les espaces de stockage sans oublier le pont bascule. Ils ont émis la volonté de reproduire le modèle en Guinée pour rendre fluide les opérations des acteurs économiques.
Le directeur général de la SEMIG SA, Mamadou Coulibaly a indiqué que les deux infrastructures jumelles symbolisent l’engagement pour un commerce moderne. Selon lui, ces outils vont participer au renforcement du commerce transnational grâce à la connexion des marchés et à la facilitation des échanges. Après avoir fait une présentation des différents compartiments du MIN, M. Coulibaly précise qu’il a pour missions d’éradiquer le problème des pertes post-récolte et de fluidifier la commercialisation des produits agricoles. La nouvelle équipe dirigeante de la SEMIG SA a en ligne de mire la création de joint-ventures avec des structures de la sous-région.
Par ailleurs, M. Coulibaly a proposé à la délégation de la CCIAG d’explorer des pistes de collaboration. Celle-ci inclut un programme de formation, des échanges de technologies et le développement du corridor logistique. Selon le DG de la SEMIG SA, la finalité est de relever le double défi de l’autosuffisance et de la souveraineté alimentaire.
Adapté aux réalités socio-économiques
A sa suite, le président de la CCIAG, Mamadou Baldé a magnifié la dynamique enclenchée par les autorités sénégalaises dans l’optique de redynamiser les liens économiques avec la Guinée. Il a souligné l’importance de maîtriser les démarches et les procédures d’accès. Pour lui, l’idée est de bâtir des partenariats gagnant-gagnant en faisant des zones frontalières comme la région de Boké (en Guinée) des points centraux du dispositif.
Dans le même sillage, le 1er vice-président de la CCIAG, Eric Benjamin Colle trouve que la Guinée peut s’appuyer sur l’expérience sénégalaise en matière de logistique et de conservation des produits. Allant plus loin, il souhaite que le MIN soit dupliqué dans ce pays frontalier du Sénégal. M. Colle juge pertinent de s’inspirer de modèles qui s’adaptent à son environnement socio-économique.
Onass MENDY (BIE)