Benedict Oramah, PCA d’Afreximbank , échangeant les documents de l’accord de création de la Banque africaine de l’énergie avec le Dr Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de APPO
L’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) et la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) ont signé l’accord d’établissement de la Banque Africaine de l’Energie (AEB), le mardi 4 juin 2024 au Caire. L’acte marque la déclaration d’ouverture à la signature de potentiels Etats membres. Le capital initial de la banque de développement énergétique est de 5 milliards de dollars américain. La cérémonie a été présidée par le Ministre du Pétrole et des Ressources minérales d’Égypte, S.E. Tarek El Molla. Le Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, Professeur Benedict Oramah et le Secrétaire général de l’APPO, Dr Omar Farouk Ibrahim ont représentés leurs institutions respectives.
La signature est l’aboutissement de deux années de négociation et de préparation lancées le protocole d’accord datant de mai 2022.
L’AEB ambitionne de faire face à la crise de financement qui se profile dans l’industrie pétrolière et gazière africaine. Ladite crise est une conséquence de la transition énergétique mondiale poussant les bailleurs de fonds traditionnels à retirer leur soutien pour se conformer à la protection de l’environnement.
Le ministre du Pétrole et des Ressources minérales d’Egypte, Tarek El Molla considère la collaboration entre Afreximbank et l’APPO comme une preuve de l’engagement à stimuler la croissance de l’Afrique et à assurer la sécurité énergétique pour les générations à venir.
De son côté, le PCA de la Banque, Pr Benedict Oramah a souligné la nécessité de trouver un juste équilibre entre les impératifs d’atténuation du changement climatique et l’urgence d’éviter les bouleversements sociaux résultant de conditions économiques et financières.
Pour le Secrétaire général de l’APPO, Dr Omar Farouk Ibrahim, l’AEB est la réponse de l’Afrique au défi financier imminent que le changement de paradigme mondial des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, pose à l’industrie pétrolière et gazière du continent.
Après la phase de signature des documents d’établissement par les deux institutions fondatrices, au moins deux pays membres doivent maintenant signer et ratifier lesdits documents pour que la Banque puisse prendre son envol.