Selon la BEI, la mise en œuvre de ce plan de renforcement des services de transport par bus permettra de doter Dakar d’un système de transport public sûr, abordable et durable.

Le Sénégal a lancé fin mai le programme de restructuration du transport en commun dans Dakar, un projet qui comprend des investissements dans le renforcement du parc automobile et des infrastructures. Le projet avait obtenu des promesses de financement d’un groupe de bailleurs composé de la Banque européenne d’investissement, de l’Agence française de développement, de l’Union européenne et de l’agence allemande KFW.

Le montage financier initialement dévoilé indique que la BEI et l’AFD prêteront respectivement 166,9 millions et 100 millions € en plus de dons d’une valeur de 53,5 millions € effectués par l’UE, KFW et l’AFD. L’État sénégalais contribuera quant à lui à hauteur de 57 milliards FCFA.

La phase 1 du programme couvre 14 lignes prioritaires et comprend l’acquisition de 380 bus fonctionnant au gaz naturel, la construction de 2 dépôts, l’installation de systèmes de billetterie, de gestion et de contrôle du réseau, ainsi que le développement de 30 km de route, 9 carrefours, 13 terminus de bus et des arrêts bus. À terme, le projet permettra de transporter 400 000 passagers par jour.

Il complètera notamment les services de transport collectif déjà disponibles, à savoir les réseaux de Train express régional (TER), de Bus à haut niveau de service (BRT) et de Dakar Dem Dikk (DDD).

(Agence Ecofin)