Soutien à la FIPA : la CCIAD veut s’inscrire dans une dynamique d’appuyer l’artisanat sénégalais, sous régional et africain

Abdoulaye Sow, le président de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) a affirmé jeudi, 23 mai 2024 que l’objectif de son institution à travers le soutien et l’accompagnement, qu’elle apporte à la foire internationale des produits africains (FIPA), est d’appuyer l’artisanat sénégalais, sous régional et africain.

En effet, le président de la CCIAD, qui intervenait à l’occasion de la campagne d’information, de sensibilisation et de communication autour de la 5ème édition de la FIPA de Dakar, a indiqué que l’initiative de regrouper chaque année dans la capitale sénégalaise, les femmes entrepreneures et autres acteurs de l’artisanat africain, pour des sessions de renforcement de capacités et de vente, est une formidable occasion de booster les produits artisanaux africains.

Notons que la 5ème édition de la FIPA se tiendra du 1er au 09 juin 2024 sur le site de l’esplanade du Monument de la Renaissance Africaine. Le thème de la présente édition est la « promotion économique et culturelle, levier de coopération internationale ».

Abdoulaye Sow a estimé à ce propos que l’événement sera un rendez-vous, pour réfléchir sur de nouvelles orientations dans la perspective de développer les segments de l’artisanat sénégalais et africain d’une manière générale.

« Cette démarche a toute sa pertinence, au regard de la création de richesses dont regorgent les produits artisanaux et les œuvres culturelles entre autres. En effet, aujourd’hui, à l’échelle internationale les créateurs rivalisent sur l’offre de produits artisanaux et d’œuvres culturelles », a relevé M. Sow.

Il a parallèlement plaidé pour qu’au Sénégal et dans la sous-région africaine, l’on développe un véritable marché de produits made in Africa.

S’exprimant par ailleurs sur la problématique de l’emploi des jeunes, il a préconisé un encadrement conséquent dans la confection de produits artisanaux et la création dans les œuvres culturelles. A son avis, une telle démarche peut constituer une alternative, pour résorber le fort taux de chômage des jeunes africains.

Fatou Fabira Dramé, la commissaire générale  de la FIPA a rappelé que la foire de cette année se tient dans un contexte socio-économique caractérisé par la hausse généralisée des denrées et une situation politique sous régionale particulière, mettant en difficulté le pouvoir d’achat des populations.

Et la commissaire générale a soutenu de ce point de vue que la FIPA vient à point nommé, pour redonner de l’espoir et  une bouffée d’oxygène aux opérateurs économiques de notre pays, notamment les artisans, les commerçants, les acteurs culturels et les entreprises nationales et africaines.

« La FIPA est l’occasion de rassembler non seulement des opérateurs économiques, mais également des cultures de tout un continent. Elle va permettre de partager les expériences entre les peuples  et  établir ainsi des relations mutuellement avantageuses », a noté Mme Dramé.

Elle a aussi fait remarquer que la FIPA commence à s’imposer comme une référence en Afrique, pour jouer un rôle panafricaniste important avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), laquelle est selon elle, un accord qui fait de l’Afrique, un marché intégré de plus de 1milliard de consommateurs, véritable terrain de jeu de la concurrence.