Au Sénégal, l’élevage compte pour moins de 5 % du PIB, mais occupe près de la moitié de la population rurale. Dans le pays, les campagnes nationales de vaccination sont organisées depuis plusieurs années en vue d’assurer la protection sanitaire du cheptel.
Au Sénégal, le Programme de renforcement de la protection zoosanitaire a été doté d’un budget de 1 milliard de Fcfa (1,6 million $) pour financer la nouvelle campagne de vaccination du cheptel qui a démarré le 23 septembre dernier.
Selon les informations relayées par le média local le Quotidien, l’objectif affiché par les autorités est de vacciner un total de 10,2 millions de têtes d’animaux contre un effectif de 7,6 millions durant l’année précédente. Dans les détails, les interventions ciblent 5,3 millions d’ovins et caprins, 2,3 millions de bovins, 300 000 équins et 2,3 millions de volailles de souche locale.
D’après Amadou Ba, ministre de l’Elevage et des Productions animales, la campagne concernera 5 maladies prioritaires à savoir la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovine, la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la peste équine et la maladie de Newcastle qui affecte la volaille.
« Pour accompagner notre stratégie de lutte contre la peste des petits ruminants, le Projet d’appui au contrôle et à l’éradication de la maladie, financé par la coopération suisse et piloté par le Centre régional de santé animale de la CEDEAO, a mis à la disposition du ministère de l’Élevage, un lot de vaccins, d’équipements divers, de médicaments vétérinaires et de consommables », souligne le responsable.
Au Sénégal, la taille du cheptel national s’élevait à plus de 98 millions de têtes d’animaux, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) datant de 2019. La volaille arrive en tête du classement comptant pour environs 80 % de cet effectif devant les ovins, les caprins et les bovins.
(Agence Ecofin)