En 2017, la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord avec BeIN Sports pour diffuser la compétition et ses qualifications jusqu’en 2028. D’après plusieurs médias, la CAF vient d’annuler unilatéralement l’accord pour un défaut de paiement du diffuseur.
Depuis quelques heures, plusieurs médias spécialisés annoncent que la CAF a mis fin unilatéralement à l’accord qui la liait à BeIN Sports pour la diffusion de ses compétitions dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord, en France, aux Etats-Unis et dans quelques pays d’Asie. Selon plusieurs sources, la décision a été communiquée à BeIN Sport par l’instance faitière du football africain le 1er septembre.
La décision de mettre fin à la convention, qui concerne en tout 40 pays serait liée à un manquement aux termes du contrat de BeIN Sports dans le cadre de l’accord obtenu en 2017 par le diffuseur pour 415 millions $. D’après les premières informations, la CAF, en plus d’annuler le contrat, réclame 80 millions $ à BeIN Sport.
Dans une lettre consultée le 5 septembre par plusieurs médias, le directeur général de beIN Media Group, Yousef Al-Obaidly, a communiqué son intention de refuser l’annulation unilatérale de l’accord. « Je dois vous dire que beIN n’accepte pas cette résiliation et prendra toutes les mesures juridiques nécessaires pour la contester et l’annuler », informe le courrier.
La situation rappelle celle de l’Afrique subsaharienne lorsque la CAF a rompu son accord couvrant également la période 2017-2028 avec l’ancien détenteur des droits de la région, le français Lagardère. Le différend avait été tranché devant les tribunaux et la CAN n’avait pas eu de diffuseur dans la région pendant plusieurs semaines. Justement, la décision de la CAF place les régions où BeIN diffusait les compétitions africaines dans la même situation alors que les qualifications pour la CAN 2023 se poursuivent dans quelques jours et la compétition démarre en janvier 2024. Les compétitions de clubs, comme la Ligue africaine des champions, sont également concernées.
(Agence Ecofin)