« Le taux de croissance du Sénégal pourrait dépasser 8 % en 2023 »

Le département  communication du Fonds monétaire international informe à travers une note qu’une mission de l’institution financière internationale, dirigée par M. Edward Gemayel, a séjourné à Dakar du 27 avril au 11 mai 2023, afin de discuter de la demande des autorités sénégalaises pour un nouvel accord de financement.

Le chef de mission, M. Gemayel a selon le FMI fait une déclaration à la fin de son travail dans laquelle , il annonce  que : “L’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services sur les politiques et les réformes qui pourraient être soutenues par le Mécanisme Elargi de Crédit (MEC) et la Facilité Elargie de Crédit (FEC) d’une durée de 36 mois avec un accès de 1,132 milliard de DTS (ou 1,526 milliard de dollars américains, représentant 350 % de la quote-part), combiné à la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) avec un accès de 242,7 millions de DTS (ou 327,1 millions de dollars américains, représentant 75 % de la quote-part). » L’accord de financement au titre du MEC/FEC a précisé M. Gemayel fournira un ancrage politique dans un environnement extérieur et intérieur difficile et soutiendra les efforts des autorités pour faire avancer les réformes visant à renforcer la résilience économique. Tandis que la FRD soutiendra selon le chef de mission  les efforts du Sénégal pour renforcer sa résilience aux effets du changement climatique. L’accord conclu avec les services du FMI est soumis à l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI. Cet examen est provisoirement prévu pour la mi-juin 2023 selon lui.

Il a en outre expliqué qu’”En 2022, une confluence de chocs externes liés en grande partie à la guerre en Ukraine a pesé sur la reprise post-Covid-19, affecté les finances publiques, creusé le déficit des comptes courants extérieurs, augmenté les niveaux d’endettement et érodé les réserves internationales de change de la région (UEMOA). » Pour 2023, le ralentissement de l’économie mondiale et le durcissement des conditions financières pèseront sur la reprise attendue de l’activité économique d’après M. Gemayel. Ainsi, la croissance du PIB hors hydrocarbures est désormais projetée à 5,3 % en 2023 (contre une projection initiale de 6 %) selon lui. Néanmoins tempère M. Gemayel  « si la production de pétrole et de gaz démarre au quatrième trimestre de cette année, la croissance totale du PIB pourrait dépasser 8 % en 2023 ».

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