Au Sénégal, le riz est la seconde denrée de base produite derrière l’arachide. Dans la filière qui est l’une des plus subventionnée, la production locale reste encore insuffisante pour couvrir les besoins de consommation.

Au Sénégal, la Société financière internationale (SFI) vient de conclure un accord avec la filiale locale de Bank of Africa (BOA) et l’agritech agCelerant en vue de renforcer l’accès au financement dans la filière rizicole. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 14 mars sur le site de l’institution financière.

Dans le cadre de ce partenariat tripartite, la SFI s’engage à investir 7,2 millions $ dans un mécanisme de partage des risques avec l’appui du Guichet pour le secteur privé du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP).

D’après les détails fournis par le communiqué, cette initiative permettra notamment à Bank of Africa d’octroyer des assurances aux petits exploitants et aux petites entreprises spécialisées dans la production de riz et de leur fournir des prêts pour réaliser les achats d’intrants et d’équipement agricoles.

Parallèlement, agCelerant qui propose des formations et des solutions fondées sur les données numériques, permettra aux agriculteurs de bénéficier de l’assistance technique et financière dont ils ont besoin pour accroître leur productivité et mettra à profit son expertise pour optimiser l’impact de ses services financiers.

Rappelons que le Sénégal dépend à hauteur de 60 % des importations pour couvrir ses besoins de consommation en riz blanchi qui tournent autour de 2 millions de tonnes par an.

(Agence Ecofin)