Pour une première, l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS) a fait le choix d’évoquer la thématique « le Secteur privé national à l’épreuve des faits ». Ainsi, il ressort des échanges que l’industrie et le commerce sénégalais doivent bénéficier de plus d’appui et de soutien des pouvoirs publics.
Réfléchir sur de meilleures orientations du commerce et de l’industrie, c’est le sens du forum organisé par l’ACIS. Selon Khadim Sylla, président de l’ACIS, des problèmes existent aussi bien dans l’industrie que le commerce. Dans le contexte actuel de sortie de crise sanitaire et la guerre en Russie, le président de l’ACIS estime que les opérateurs économiques et l’Etat doivent travailler en synergie pour des alternatives.
Venu prendre part à la rencontre, le président de la CCIAD, Abdoulaye Sow déclare que l’ACIS ne cesse de démontrer sa ferme volonté de jouer sa partition dans le développement de l’économie, par la création d’un environnement favorable à l’exercice de la profession avec responsabilité et quiétude, mais également, par l’élimination de toutes les tracasseries relatives à l’exercice de la profession et qui surgissent de tous bords. Dans ce sillage, le président de la CCIAD invite solennellement, les membres de l’ACIS à s’imprégner davantage des dispositions prises dans le cadre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. En effet, selon Abdoulaye Sow, le libre-échange permet aux entreprises africaines, de vendre davantage, et donc de produire davantage et de profiter d’économies d’échelle. En outre, l’ouverture des frontières au commerce international permet également aux entreprises, de trouver de nouveaux clients sur les marchés extérieurs, explique le président de la CCIAD. De l’avis de ce dernier, « nous ne pouvons pas nous permettre de rater le train de l’émergence si cher à Monsieur le Président de la République, car elle constitue le référentiel de notre politique économique et sociale ». Il poursuit pour dire « qui, mieux que les capitaines d’industrie que nous sommes, peut apporter des solutions aux problèmes de sous emplois, de pertes post-récolte, de stockage, d’emballage, d’industrialisation, d’autosuffisance alimentaire, de création d’industries pharmaceutiques, de valorisation de notre tourisme, la liste est loin d’être exhaustive ». Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour nos entreprises, d’augmenter le volume des échanges entre pays africain par le biais de la ZLECAF et de faire émerger le Sénégal, argumente le président de la CCIAD.
Par sa part, le ministre du Commerce et des Pme, Mme Aminata Assome Diatta invite les membres de l’ACIS à s’investir dans l’industrialisation. Elle indique qu’avec la Covid-19, les économies du monde ont été déstructurées, maintenant il faudra davantage développer l’industrie nationale pour avoir une certaine autonomie.
(BIE)