Le président de l’Union sénégalaise des transporteurs routiers (USTR), Mbargou Badiane, a plaidé, mercredi, pour la mise sur pied d’un bureau de fret, afin de mieux rentabiliser les tarifs qui régissent actuellement le secteur des transports.
“Nous attendons toujours l’installation du bureau de fret qui devait être effectif depuis 2020 mais qui est toujours en attente’’, a-t-il déclaré à l’occasion de l’assemblée générale de l’USTR. Une centaine de transporteurs venus de toutes les régions du Sénégal ont pris part à cette rencontre.
Selon Mbargou Badiane, la mise en place de de bureau de frêt, une vieille doléance, va, une fois réalisée, permettre aux transporteurs de faire des économies allant de 50 à 55%.
Toutes ces économies, a-t-il dit, combinées à un système de ’’tarification’’ axé sur le ’’kilométrage’’, permettront aux acteurs d’avoir assez de revenus leur permettant de procéder très ’’rapidement’’ au ’’renouvellement de leurs parcs automobiles ainsi qu’à l’entretien de leurs véhicules.’’
A l’en croire, s’agissant du transport inter-urbain, ’’les transporteurs travaillent actuellement à perte surtout à Dakar’’, à cause notamment des ’’embouteillages qui limitent les rotations journalières requises.’’
En outre, il a déploré ’’la non implication’’ des transporteurs dans l’établissement des nouvelles grilles tarifaires relatives aux permis de conduire, timbres et cartes grises. Une démarche qui n’a jamais eu lieu par le passé, selon lui.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’Union sénégalaise des transporteurs routiers, Thierno Diouf, a quant à lui souligné ’’la nécessité pour le patronat de réorganiser le sous-secteur du transport pour prendre en charge toutes ces questions’’.
(APS)