Le vendredi 24 mai 2020, à Washington, le conseil d’administration de la Banque mondial a approuvé un financement de 80 milliards de FCFA pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaines de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé. Ceci est destiné au programme gouvernemental « Accélérer la compétitivité et la création d’emplois ».

Pour le ministre Sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération,  Amadou Hott « le programme pour l’emploi, la transformation économique et la relance au Sénégal (ETER) est en ligne avec notre Plan d’Action Prioritaire2- Ajusté et Accéléré (PAP2-AA), un programme ambitieux et réaliste visant à renforcer la compétitivité du secteur privé, à augmenter les investissements dans les secteurs stratégiques, à réaliser des réformes économiques et à améliorer les infrastructures. Il vient renforcer le programme d’Urgence pour l’insertion socio-économique et l’Emploi des jeunes ».

En effet, selon Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal : « Le Sénégal a récemment fait face à plusieurs défis liés à la crise du Covid. Dans ce contexte, ce projet, soutient la création d’Emplois plus nombreux et de meilleure qualité  en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l’accès au financement et l’investissement à long terme, et des infrastructures plus durables »

Par ailleurs, « pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l’accent sur les exportations, d’améliorer la productivité des MPME et l’adoption des technologies, et d’introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participations public-privé » nous disent Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, chefs de l’équipe du projet de la Banque mondiale.

Les financements du programme ETER se feront par le biais de FONGIP pour la garantie partielle de crédit, le FONSIS pour l’accès au financement à long terme, et l’ADEPME vers les subventions de contreparties pour l’adoption de technologies et l’amélioration de la productivité. Ces dernières sont recevables pour tous les types  et toutes les tailles d’entreprises  notamment celles pilotées par les femmes.

Aminata Ka