Au sommet sur le financement des économies africaines, il est attendu des engagements pour des crédits concessionnels et semi-concessionnels et un plan d’actions pour leur réalisation.

L’Afrique, à l’instar des autres continents est obligée de faire face aux dures conséquences de la crise sanitaire mondiale. Elle est cependant beaucoup plus affectée que les autres parties du monde. Ce qui rend plus ardue la tâche des gouvernants africains dont les budgets ont été très gravement affectés.  En effet, si l’Europe et les Etats unis ont pu mobiliser des dizaines de milliers de milliards de dollars, pour faire face à cette interminable crise, c’est parce que ils ont l’instrument monétaire et l’instrument budgétaire selon le ministre de l’économie du plan et de la coopération internationale du Sénégal, Amadou Hott. L’Afrique quant à elle ne dispose que de l’instrument budgétaire à en croire Amadou Hott. Même si a-t-il fait remarquer, concernant l’Afrique de l’ouest, la BCEAO a beaucoup appuyé les Etats et les entreprises notamment à travers la baisse de ses taux d’intérêts.  C’est la raison pour laquelle, les pays africains nourrissent beaucoup d’espoirs pour le Sommet sur le financement des économies africaines qui, se tiendra à Paris, du 17 au 19 mai, de cette année. D’après Amadou Hott, les pays africains attendent de ce sommet des crédits concessionnels et semi-concessionnels, pour financer la résilience et la relance de leurs économies. Ils attendent a précisé par ailleurs Amadou Hott des engagements et un plan d’actions pour leur mise en œuvre. Des sujets sur la dette et  la mobilisation de ressources et sur le financement du secteur privé  seront abordés par une vingtaine de chefs d’Etat de gouvernement africains, européens, asiatiques et des Etats unis, à l’occasion de ce sommet.