
La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD) a organisé une session de formation sur l’environnement juridique des entités du secteur parapublic et le code de bonne gouvernance, le lundi 14 juillet 2025. Ladite formation vise à mieux outiller les membres du Bureau de l’Institution Consulaire, les présidents de Commission et les personnes ressources de la CCIAD. Elle a été dispensée par l’administrateur civil de classe exceptionnelle, Abdoulaye Diop, contrôleur d’Etat à la présidence de la République.
Le président de la CCIAD, Abdoulaye Sow a remercié le formateur du jour ainsi que les participants pour leur présence. Il a souligné l’importance de la rigueur, de la transparence et de la responsabilité dans un environnement des affaires et des institutions en mutation.
Promotion d’une gouvernance moderne
M. Sow trouve que la maîtrise du cadre juridique des entités du secteur parapublic et l’appropriation des normes de bonne gouvernance sont cruciales pour la réussite des missions au service des entreprises et du développement économique. Il a rappelé le double rôle des Chambres consulaires en tant que relais des politiques économiques de l’Etat et défenseurs des intérêts des opérateurs économiques. Cela exige, d’après M. Sow, une gouvernance irréprochable, basée sur la légalité, la redevabilité, l’éthique et l’efficacité dans la gestion des ressources.
Le président de la CCIAD estime que les représentants des opérateurs économiques doivent maîtriser les textes, comprendre les obligations juridiques et respecter les normes de bonne gouvernance. Ainsi, la formation a pour objectifs d’outiller les participants sur le plan juridique et institutionnel, de clarifier les droits, devoirs et responsabilités des élus mais aussi de renforcer la responsabilité collective à promouvoir une gouvernance moderne, responsable et inclusive.
Différentes missions
Par ailleurs, Abdoulaye Sow considère le respect du cadre juridique et l’application des principes de bonne gouvernance comme un levier de performance et un gage de crédibilité auprès des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers.
Pour sa part, le formateur du jour, Abdoulaye Diop a souligné l’importance de former les personnes appelées à siéger dans des Conseils d’Administration. Il a insisté sur la nécessité de comprendre son rôle pour mieux assurer sa mission. Le contrôleur d’Etat à la présidence de la République a fait savoir que le cadre réglementaire est défini par la Loi d’orientation n°2022-08 du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique. Ladite loi fixe l’effectif du Conseil d’Administration entre 3 et 12 membres. Ayant la bonne gouvernance comme boussole, ces derniers ont un mandat de 3 ans renouvelable une fois.
L’administrateur civil de classe exceptionnelle a précisé que les Conseils d’Administration sont chargés du suivi et du contrôle de la gestion de l’entité. Ils ont pour missions de voter et d’adopter le budget, de définir la grille salariale et d’adopter le plan de formation. Les Conseils d’Administration sont également chargés de voter et d’approuver le plan de recrutement, d’aliéner ou d’acquérir le patrimoine, d’arrêter les états financiers de synthèse, etc.
Le juriste de formation est aussi revenu sur le fonctionnement des Conseils d’Administration.
Onass MENDY (BIE)