
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de 150 milliards FCFA, lancé par le gouvernement du Sénégal, le 27 mars 2025 est une réelle option de renforcer la contribution des ressources internes dans le cadre du financement du budget selon le directeur de la dette publique, Alioune Diouf. Il constitue à l’en croire un moyen de lutter contre les risques de change, notamment en devise, car l’opération va être libellée en Franc CFA. Il intervenait dans le journal de 20heures de la télévision du Sénégal
« Il n’y a pas de risque par rapport au taux de change. Nous considérons que c’est une réelle opportunité pour l’ensemble des investisseurs, notamment de la sous-région, qu’ils soient des personnes physiques, les banques, les fonds de pension ou les sociétés d’assurance. L’opération présente des avantages à bien des égards ». a indiqué M. à la RTS
D’après Alioune Diouf, l’opération permettra de servir des niveaux de rendement adéquats sur une période relativement longue. Il a par ailleurs fait remarquer que l’opération va être défiscalisée. Ce qui fait a-t-il expliqué que les investisseurs vont recevoir un rendement net correspondant au taux d’émission.
La signature du Sénégal se porte très bien.
Le Directeur de la dette publique a aussi donné des assurances concernant la signature du Sénégal qui se porte très bien selon lui. Il a soutenu que la signature de l’État est bien appréciée par les investisseurs. « Au regard déjà des émissions que nous avons effectuées sur le marché monétaire, mais également des retours que nous commençons à avoir sur cette opération montrent que la signature de l’État est préservée aujourd’hui » a-t-il indiqué.
Les ressources domestiques une alternative au marché international
Alioune Diouf a expliqué que le Sénégal est dans une stratégie de diversification des sources de financement. Il a confié qu’au-delà des ressources extérieures, qui sont a-t-il précisé importantes pour le financement du budget, le trésor public sénégalais pense aussi qu’il faut développer le marché local et l’approfondir. C’est dans cette optique de diversification aujourd’hui que nous sommes sur le marché intérieur a déclaré le Directeur de la dette publique du Sénégal.
« Nous n’excluons aucune ressource. On va à chaque fois tirer profit des ressources qui vont présenter les meilleurs coûts et les meilleurs risques. Et vous savez, aujourd’hui, les discussions avec le Fonds sont entamées et le Sénégal va résolument vers un nouveau programme avec le Fonds monétaire international » a rassuré M. Diouf
Il a par ailleurs fait remarquer que les titres allaient être refinancés au guichet de la Banque centrale et seront cotés à la Bourse régionale des valeurs immobilières, sur le marché secondaire.