A l’occasion de l’activité ayant marqué la célébration de ces 25 années de présence d’Ecobank au Sénégal, le directeur général d’Ecobank Sénégal, Sahid Yallou a noté que l’institution financière a notamment fait passer son capital social de 1,5 milliard à 20 milliards FCFA. Il est en outre revenu sur les différentes étapes qui ont jalonné le parcours de cette banque, au Sénégal.
« La filiale d’Ecobank a démarré ses opérations bancaires au Sénégal en 1999. Toutefois l’histoire d’Ecobank avec le pays de la téranga remonte à l’origine du projet Ecobank », a dit M. Yallou.
En effet, le directeur général d’Ecobank Sénégal s’est réjoui du fait que les hommes d’affaires et les autorités sénégalaises aient cru au projet Ecobank dès son démarrage,
« Lorsque les premiers fondateurs ont conduit le road show, pour la mobilisation du capital de la holding bien avant la création d’Ecobank Sénégal. Ensuite les talents sénégalais qui l’ont rejoint étaient la fierté du navire Ecobank » a-t-il relevé.
Il a aussi affirmé que cette relation affective entre le groupe Ecobank et le Sénégal s’est encore manifestée l’année dernière avec la nomination de l’un des plus brillants fils du pays, Papa Madiaw Ndiaye, au poste de président du conseil d’administration du groupe Ecobank.
Un bon positionnement sur l’échiquier bancaire
Ecobank Sénégal est l’un des acteurs majeurs du secteur bancaire au Sénégal d’après son directeur général. Il figure dans le top 3 du classement des banques du Sénégal, derrière la CBAO du groupe Attijariwafa Bank et la Société générale, deux mastodontes de la place de Dakar.
« Ce bon positionnement est le résultat d’un travail acharné de la banque. En effet, nous avions démarré avec une équipe de 50 personnes et un capital social de 1,5 milliard de francs CFA, pour arriver aujourd’hui à une équipe composée de 500 personnes et un capital social porté à 20 milliards FCFA, permettant ainsi de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires, pour financer les actifs d’un total de plus de 1 000 milliards FCFA », a fait savoir Sahite Yallou.
Un bilan élogieux
Il s’est parallèlement félicité du fait que les 25 années d’opération d’Ecobank aient impacté tous les secteurs et agents économiques du Sénégal.
« Nos innovations et transformations ont eu des impacts sur le marché et l’économie réelle de façon générale. Les financements d’Ecobank Sénégal ont touché entre autres, des projets structurants dans les secteurs du tourisme, du BTP, des industries de grande taille. Ecobank a également apporté des solutions aux besoins d’accompagnement du commerce extérieur », a-t-il fait remarquer.
Notons que l’introduction des innovations majeures avec la digitalisation bancaire a été également soulignée par le parton de la banque.
« Ces innovations ont permis à la banque de participer activement à l’inclusion financière si chère aux autorités politiques. Ecobank a également accompagné l’État du Sénégal à chaque fois qu’il en a exprimé le besoin », a-t-il insisté, citant de ce point de vue la bancarisation des bourses des étudiants.
Pour lui, l’engagement d’Ecobank Sénégal, il y a 15 ans, pour trouver une solution au paiement des bourses des étudiants, a participé à la pacification des campus universitaires.
« En outre la banque a également engagé des partenariats structurants avec des fintechs, qui ont permis d’adresser des problématiques particulières du marché avec satisfaction », a rappelé Sahid Yallou,
Une clientèle et des partenaires satisfaits
Alioune Diagne, l’ancien président du conseil d’administration d’Ecobank Sénégal, Ousmane Sy Ndiaye, le directeur exécutif de l’UNACOIS Jappo, Tabaski Thiam entre autres ont partagé leurs expériences avec la banque.
Et leurs témoignages ont fait ressortir le professionnalisme et la sincérité dans des relations marquées par la confiance. En effet, Ousmane Sy Ndiaye a affirmé être particulièrement marqué par l’engagement d’Ecobank aux côtés des acteurs affiliés à sa structure, auxquels, la banque a accordé 5 milliards FCFA de crédit, alors que le secteur informel est considéré en général par beaucoup de banques comme un secteur à risque.