Le Sénégal s’est rendu à plusieurs reprises, au cours de cette année 2024, sur les marchés financiers, pour lever des fonds. Ces dettes contractées par le nouveau gouvernement ont certainement alourdie la dette du Sénégal. Toutefois, dans un entretien accordé au journal le Soleil, le représentant résident du Fonds monétaire international au Sénégal, Majdi Debbich, indique qu’en juin 2023, le Sénégal était classé dans la catégorie de risque modéré de surendettement.
La prochaine mise à jour de cette analyse tiendra compte selon M. Debbich des nouveaux emprunts contractés en 2024. Notamment a-t-il précisé ceux obtenus à des conditions non concessionnelles (comme les Euro bonds ou les prêts syndiqués. Dans le même entretien, le représentant du FMI au Sénégal a semblé déplorer l’absence de réforme au niveau des subventions à l’énergie. Il a en effet déclaré avoir noté que le niveau demeure inchangé par rapport aux réalisations de 2024. Or, explique Majdi Debbich « nous savons que ces subventions sont très coûteuses et qu’il est généralement plus efficace de soutenir directement les ménages les plus vulnérables avec des aides ciblées ». Le FMI ne change donc pas de position concernant cette question de la subvention à l’énergie.