L’accord conclu avec la BEI permettra à des PME ivoiriennes et sénégalaises de disposer de prêts à long terme et en devise étrangère pour améliorer leur productivité agricole, face aux défis climatiques.
Les filiales en Côte d’Ivoire et au Sénégal, du groupe de mésofinance africain Cofina ont obtenu, jeudi 14 septembre, une ligne de crédit de 16 millions d’euros pour la première et 10 millions d’euros, pour la seconde, auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Ce financement, d’un montant global de 26 millions d’euros (27,7 millions $), sera rétrocédé, sous forme de prêts, à des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI), actives dans la chaîne de valeur agricole du cacao, de l’anacarde et des cultures vivrières en Côte d’Ivoire, et des céréales et horticulture au Sénégal.
Dans ces deux pays francophones ouest-africains, l’accès au financement à long terme est l’une des principales contraintes pour les PME et ETI qui évoluent dans le secteur agricole.
L’accord conclu avec la BEI permettra à des entreprises privées ivoiriennes et sénégalaises de disposer de prêts à long terme et en devise étrangère (euro) pour améliorer leur productivité agricole, face aux défis climatiques. Ce financement sera suivi d’une assistance technique pour une meilleure prise en compte des spécificités des clientèles féminines.
Pour Amed Sié, directeur général de Cofina Côte d’Ivoire, le partenariat avec la BEI permettra d’élargir l’accompagnement de la banque au secteur agricole, en touchant des populations rurales au travers des coopératives et associations, et en leur apportant « des solutions qui facilitent l’autonomisation de leur chaine de production jusqu’à la transformation des cultures afin de faire d’eux des champions locaux ».
La BEI qui est présente en Afrique depuis de nombreuses années, affirme avoir investi 4,2 milliards d’euros dans des entreprises publiques et privées africaines en 2022, avec près de 500 millions d’euros pour les régions d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ces engagements ont ciblé les secteurs de l’énergie, du numérique, des soins de santé, et des infrastructures d’eau.
(Agence Ecofin)