Ecobank : Le Groupe dévoile ses performances dans l’espace UEMOA en 2021

Les activités panafricaines du Groupe Ecobank s’articulent autour de quatre régions géographiques. Dans un rapport d’activités, les banquiers dévoilent les performances en l’Afrique de l’Ouest Francophone (UEMOA) pour l’exercice 2021.

L’Afrique de l’Ouest Anglophone enregistre un résultat avant impôt de 192 millions $EU en données publiées, en hausse de 41 millions $EU (27 %) par rapport à 2020, renseigne le communiqué du Groupe bancaire. «  Hors effet de change, ou à taux de change constant, le résultat avant impôt a augmenté de 35 millions $EU (+22 %). Le ROE de l’exercice ressort à 20,3 % », ajoutent les services du Groupe bancaire. Le produit net bancaire de 559 millions $EU a augmenté de 47 millions $EU (9 %) et, à taux de change constant, de 29 millions $EU (6 %), essentiellement du fait de la croissance des produits d’intérêts.

Amélioration de la composition des dépôts

 Les produits d’intérêts nets de 345 millions $EU ont augmenté de 34 millions $EU (+11 %), bénéficiant significativement d’une baisse du coût des ressources due à une amélioration de la composition des dépôts, informent les banquiers. Les produits hors intérêts de 214 millions $EU ont augmenté de 13 millions $EU (+7 %), principalement grâce aux commissions liées à la gestion de trésorerie, aux cartes et au crédit, grâce à une hausse significative de l’activité de la clientèle. Selon le Groupe Ecobank, les charges de 303 millions $EU n’ont quasiment pas bougé par rapport à l’année précédente. Cela étant, à taux de change constant, les charges ont toutefois diminué de 12 millions $EU, soit 4 %, grâce à la diminution des coûts discrétionnaires.«  En conséquence, le ratio d’efficacité s’est amélioré de 526 points de base pour atteindre 54,2 % en 2021 », précisent les banquiers. Les provisions pour créances douteuses s’élèvent à 63 millions $EU, contre 51 millions $EU il y a un an.Les provisions pour dépréciation de la période sous revue accusent une augmentation, partiellement compensée par une augmentation des recouvrements et encaissements liés aux créances douteuses.

Birame GUENE

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