Dans le cadre de la mise en œuvre du projet DEFI-ARCHIPELAGO, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans ses zones d’intervention, des ateliers de formation sont organisés dans différents corps de métiers. L’atelier organisé les 15 et 16 février 2022, au Centre de formation Sénégal-Japon s’articule autour de l’aquaculture.
Il s’est agi selon Ousmane Séne, le Conseiller technique du DG de l’ONFP d’élaborer et de valider un référentiel du type de qualification concernant l’ouvrier aquacole. Pour faire ce travail, M. Séne a expliqué qu’ils avaient fait appel à des personnes ressources externes, des méthodologues. Ces derniers sont des inspecteurs de spécialités, dont le rôle est de leur montrer comment concevoir ces référentiels.
Ainsi, des formateurs de l’Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA), ont pris part à cet atelier pour leurs compétences dans le domaine de l’aquaculture. En outre, des ingénieurs de la formation de l’ONFP ainsi que des participants du monde professionnel ont également participé à la rencontre axée sur le référentiel de l’ouvrier aquacole. Sur ce chapitre, M. Séne a indiqué que le Projet ARCHIPELAGO pour lequel, l’ONFP est en partenariat avec la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), est un projet qui favorise la formation par alternance. Il y a deux volets, notamment un premier volet en apprentissage pour 70 à 80%, qui doit se dérouler au sein même des entreprises. Le second volet qui englobe 20 à 30% de la formation se passe en classe pour la théorie. D’où l’importance du rôle des professionnels dans la définition des référentiels de titres de qualification, détaille le Conseiller technique du DG de l’ONFP.
Le choix porté sur l’ouvrier aquacole
Ce choix est selon M. Séne issu d’une étude diagnostic qui a été faite au début du projet. En effet, le projet DEFI-ARCHIPELAGO a fait une cartographie des métiers les plus porteurs, dans les régions d’intervention a informé le Conseiller technique du DG de l’ONFP. C’est ainsi a indiqué Ousmane Séne, qu’ils ont pu par exemple identifier au niveau de Kolda que l’ouvrier aquacole était le métier le plus porteur.
Les résultats des études diagnostics effectuées en amont, au niveau de toutes les régions ont été validés d’après Ousmane Séne, avec les gouverneurs et les Comités régionaux de développement.
Le projet ARCHIPELAGO intervient dans quatre régions, selon Bara Ndiaye, le Chef du projet DEFI-ARCHIPELAGO. Il s’agit de Dakar, Kolda, Louga et Diourbel, liste M. Ndiaye. Ce dernier renseigne que le projet se déroule sur quatre années. Il bénéficie d’un financement de 600 000 euros et sa spécificité réside, dans le fait qu’il devait toujours impliquer le secteur privé dans la définition des compétences des jeunes qui vont être employés par les entreprises. C’est ce qui selon lui, explique l’implication forte des Chambres Consulaires ainsi que des institutions comme l’ONFP et les écoles de formation.